Comment reconnaître le Fascisme

Le Fascisme est à la mode, vous en conviendrez, on n’a pas autant parlé des Fascismes que ces derniers temps, jamais autant que depuis l’épopée apocalyptique de l’Allemagne Nazi, c’est à se demander véritablement ou sont donc ces néo-nazi sanguinaire qui enflamment notre conscience collective.

Tous est prétexte à combattre le fascisme, tous est occasion de montrer son courage face aux retours nauséabond de ces idéologies barbares, ah vraiment, si le monde avait été aussi prompt à combattre le fascisme dans les années 30, surement qu’Hitler n’aurait pas plongé nos nations dans le cauchemar Nazi, seulement à cette époque, s’était plutôt le contraire, Etats Unis et son champion industriel Henri Ford compris.

Mon propos ici, ne sera donc pas de m’associer au fiers héros de l’antifascisme institutionnel, si brave de combattre les hordes Nazi dans un monde, heureusement, sans Nazi mais plutôt de donner une clé de compréhension, sur ce qu’est le fascisme actuellement et qui le représente, car en bon citoyen républicain et démocrate, nous devons tous combattre ces idéologies immondes.

Pour cela, il y a une règle, tous les fascismes sont différents, le fascisme Mussolinien n’est pas le même que l’horreur Nazi, qui n’est pas le même que la terreur Stalinienne, mais il y a une constante, une persistance, qui se trouve dans tous les fascismes, cette constante, c’est la volonté de crée l’Homme Nouveau.

Et qu’est-ce donc que cela, me direz-vous, et bien,  l'Homme nouveau est un concept pseudo-anthropologique développé au 19e siècle, se basant sur une prétendue légitimité philosophico-scientifique, en effet, une des autres constante du fascisme, c’est sa détestation de l’homme, qui est soit trop archaïque, soit trop progressiste, et de son mode de vie, qui, organisé en société, est soit décadente, soit réactionnaire ou trop conservatrice.

Ainsi donc, le véritable but du fascisme est de changer les sociétés humaines et pour cela il faut transformer son essence, c’est-à-dire l’homme qui vit dans ces sociétés.

Pour cela, le concept d’Homme nouveau fût penser, car changer l’homme c’est le substituer par un autre homme. Il y a différents Hommes nouveaux, l’Aryen n’est pas le Soviet, certes, mais la volonté est la même, le but est le même, et cela dans tous les fascismes, c’est donc comme cela, qu’on repère une idéologie fasciste.

Pour savoir ainsi qui sont les nouveaux champions du futur régime fasciste, il suffit donc de regarder qui prône actuellement un Homme nouveau, allons-y, regardons.

Prenons comme objet d’étude notre chère nation France, et regardons ses citoyens, cent ans de République Laïque, de consumérisme et de capitalisme de la séduction (dixit Clouscard) ont transformé notre société, la faisant passé d’une société traditionnelle catholique, en un conglomérat ethno culturellement différent libéral et aux idées sociétales progressiste et laïques, mais où est l’Homme nouveau ? Eh bien, il est dans les Médias, dans la Culture et la Politique, mais pas dans le Peuple ! Pour s’en convaincre, il suffit de voir les millions de manifestants de la manif pour tous, ou les français de confession musulmane, pour se rendre compte que le peuple de France est fortement un ancré dans ses traditions.

Changer la société, c’est changer l’homme, et en France, on y arrive pas, allez savoir pourquoi, peut être que cela est plus dur d’imposer un Homme nouveau dans la plus vieille nation du monde, qui d’ailleurs, est la seule nation d’Europe à n’avoir pas voulu le fascisme. (J’entends déjà les Anti Fa crier le nom de Pétain… Pauvre crétin, Pétain et Vichy c’est pas la France, Pétain et Vichy c’est le régime imposé à un pays occupé par les hordes Nazi.)

Et pourtant ce n’est pas faute d’avoir essayé, bien au contraire, et il faut vraiment que le peuple de France soit profondément attaché à son identité pour ne pas avoir succombé aux sirènes, free, sex and sun du Système.

Ce Système, que fait-il depuis 60 ans, et bien il essaye de substituer le peuple de France, par une société ou l’homme serait un individu isolé, sans racines, sans origine, sans religions, sans traditions, un individu hors sol, simple consommateur et frustré sexuel.

Que veut le Système, sinon un individu nomade, sans frontière, citoyen d’un monde (et non pas du monde, l’arnaque à l’état pur, un citoyen national et forcement citoyen du monde, c’est stupide de penser le contraire, par contre, un citoyen sans nation, n’est que citoyen d’un monde qui est tout sauf le sien). Un individu qui se déplace tel un barbare de l’antiquité qui n’ayant pas eu accès à la civilisation permit par la production sédentaire, ne peut survivre que par la prédation nomade.

C’est ce que veut le Système, un individu unique, même plus citoyen, même plus humain puisque ni homme, ni femme, un individu indifférencier, consommateur de tout, même d’un genre sexué qu’il pourrait choisir, à l’envie de changer (super pour le Système, un consommateur qui a besoin de produit de genre masculin ET de genre féminin).

Ne reste plus qu’à penser le système de reproduction par éprouvette déjà prévu par Aldous Huxley dans son ouvrage au titre évocateur, Le Meilleurs des Mondes, et  sera réalisé le rêve de tous les fascistes de la terre, rêve très anglais d’ailleurs, si on connait la littérature Orwellienne, qui est un très bon complément à celle d’Huxley.

Ce qui se passe actuellement, ressemble beaucoup à la destruction d’une civilisation jugée rétrograde, réactionnaire et conservatrice, par la destruction d’un homme forcément raciste, rétrograde et obscurantiste religieux, ne trouvez-vous pas ?

Et qui organise cette destruction ? Qui sont les parangons de ce changement de civilisation et de la promotion de cet Homme nouveau ? Allons-y, regardons.

Le Système Mondialiste est le destructeur de toutes les civilisations, pour lui en imposer une autre, le Système veut un Homme nouveau ( ou, Individu nouveau, pour le coup), le Système est donc un système fasciste et ses promoteurs sont donc les nouveaux fascistes de notre temps.

Qui sont donc ces nouveaux Fascistes ? Allons-y, regardons, on vas bien s’marrer…